Nous avons lu ON EST TOUS QUELQU’UN de Juvénale OBILI : avis et partage.

Dans ce numéro du Dossier Littéraire, j’aimerais vous partager une brochette des avis que j’ai reçu des lecteurs de mon livre ON EST TOUS QUELQU’UN. En effet, je suis l’auteure de cet essai publié aux Éditions Cana le 16 mai 2022 en France. Il compte 88 pages sur lesquelles sont abordées les questions liées à l’essence ou la nature de l’Homme, ainsi que les rapports qui existent entre l’Homme et son créateur, son entourage, son environnement, etc.

C’est un plaisir pour moi de mettre en avant aujourd’hui les fiches de lecture que j’ai apprécié parmi tant d’autres et qui méritent de constituer un dossier littéraire.

Maintenant que le décor est planté, je vous invite à découvrir ces trois (3) regards sur mon livre. Ceux-ci nous viennent de : Chardin Fresnel, Mavi Diabankana et Saint-Apôtre Malanda.

1- Chardin De Saint-Dzama :

Psychologue et écrivain congolais, auteur de La mort quand tu nous prend. Critique littéraire lors de la présentation de mon livre à l’IFC le 12 avril 2023.

Structure :

Cet essai de 82 pages publié aux éditions Cana à Paris, comprend cinq chapitres qui se lisent assez facilement, subdivisés en de sous-parties qui en constituent les jalons.

Le premier chapitre intitulé ‘’L’Homme’’, fait allusion à la Bible, notamment le premier chapitre du livre de la Genèse : « Au commencement Dieu créa les cieux et la terre». Ce faisant, l’auteure nous invite à s’asseoir un instant et à nous poser la question, ma foi, fondamentale : D’où venons-nous ? Une question existentielle que toute personne ou presque se pose. Il est donc ici question d’identité qui s’inscrit dans une sorte de complexité : elle est, selon l’auteure, d’essence divine mais n’empêche qu’elle peut muter et s’avérer dynamique. Comme le dit si bien l’écrivain franco-libanais Amin Maalouf dans son ouvrage Les identités meurtrières « l’identité n’est pas donnée une fois pour toutes, elle se construit et se transforme tout au long de l’existence ». Il faut donc aux hommes que nous sommes, de découvrir et connaître notre identité.

Dans le deuxième chapitre intitulé, ‘’l’univers’’, l’auteure nous suggère de reconsidérer la nature, car, selon elle, « Dieu c’est la nature et la nature c’est Dieu », une assertion qui rejoint le propos de l’écrivain et académicien français Jean d’Ormesson qui dit : « Dieu est dans la nature sur le mode de l’absence, et il
est hors de la nature sur le mode de la présence ». Il y a donc corrélation entre le faste de la nature, à en croire Juvénale Obili, avec ce que Dieu a de plus précieux. Cet univers que l’auteure nous invite à ressentir à faire un avec lui pour enfin dompter nos malheurs. Et ce n’est pas l’ingénieur et physicien Nikola Tesla qui nous dira le contraire, car selon lui, « si vous coulez, trouvez les secrets de l’univers, pensez en termes d’énergie, de fréquence, d’information et de vibration ».

Dans le troisième chapitre intitulé l’humanité, elle passe en revue les relations humaines, ce qu’elles étaient et ce qu’elles sont devenues, et elle convient les hommes à reconsidérer leurs rapports, à mieux entretenir leurs relations, car les hommes sont liés les uns les autres comme les maillons d’une même chaîne et que chacun vient dans le monde tel un pèlerin, connu ou quidam, il remplit sa part de mission et regagne sa patrie céleste.

Le quatrième chapitre est intitulé la volonté prédestinée. Ici, elle rappelle à l’homme son essence première et lui montre la voie à suivre pour manifester sa volonté qui dépend aussi bien de l’inné que de l’acquis. Mieux, elle invite l’homme à faire valoir son potentiel.

Enfin, dans le cinquième chapitre intitulé ‘’l’homme : un être puissant’’, elle jette un regard assez lucide sur la notion de pouvoir qui semble être de nos jours source de brimade. Je dis pouvoir comme cette capacité qu’a l’homme de façon temporelle ou intemporelle sur les autres : il peut s’agir d’un homme sur sa femme, d’un responsable sur ses subalternes, d’un père sur ses enfants, et j’en passe. Elle supplie l’homme de ne point abuser de son pouvoir mais de faire que celui-ci participe à l’épanouissement des autres.

Analyse :

Ce livre est selon l’auteure « un guide inspiré d’une philosophie qui vient d’une
conviction personnelle et d’une observation esquissée de la société ». Ecrit dans un style tout aussi explicite que poignant, cet essai de Juvénale Obili est un vadémécum mis à la disposition de tous pour commencer ou recommencer une existence qui peine à démarrer ou qui semblait flétrir.

Cet ouvrage nous met face à une évidence : l’homme est un être tripartite, c’est-à-dire
il est à la fois esprit, âme et corps. Trois entités que l’auteure essaie de concilier, sans pourtant omettre leurs différences. Elle s’inscrit donc dans une démarche complémentariste. D’un côté il nous rappelle que nous sommes esprit, lequel esprit est lié à un être suprême que d’aucuns pourraient appeler Dieu. Et si
Dieu c’est l’univers, alors l’homme qui, selon Amadou Hampâté Bâ est « l’univers en miniature » est donc un dieu en miniature. L’esprit de l’homme est aussi fécond, comme l’est Dieu, capable de créer et de recréer.

De l’autre côté elle interroge la notion de l’âme qui est le centre d’émotions et du ressenti, mais aussi là où tout s’articule, là où l’on évalue l’homme et son vécu, mais également son évolution à travers le temps, avec comme socle le moi, propre à chacun qui transparait au travers des actions posées. Il est, le moi, selon l’un des plus grands psychanalystes français, Jacques Lacan, « réductible à l’identité vécue ». On peut donc reconnaitre à Juvénale Obili la maestria d’avoir su s’inscrire dans cette complexité plutôt que d’intenter une action simpliste ou réductionniste.

Quant au corps, considéré comme le lieu des désirs manifestés, l’auteure nous invite à le soumettre au spirituel, non pas de façon austère mais plutôt de manière à ce que ce dernier soit source de bonheur et non d’afflictions pour l’humanité.

2- Mavi Diabankana :

Écrivain congolais (essayiste et nouvelliste), auteur de Boîte noire.

On est tous quelqu’un, une œuvre à inscrire dans le champ de la motivation et de la stimulation de l’homme. En effet, Juvénale Obili, tente, tant bien que mal, avec une couture de pensées plus ou moins consistante, à resituer l’homme sur l’échelle de l’humanité, car tant est que les réalités de la vie, très souvent, désacralisent l’homme ; le dévaluent et le réduisent à néant. Or, ici, Juvénale précise qu’on est tous quelqu’ un. Si le but de l’existence humaine est de s’ériger en quelqu’un , c’est à dire devenir quelqu’un, il n’en demeure pas moins que seuls des prérequis servent d’appui pour y accéder. On est donc tous quelqu’ un ; On est donc tous importants, ce qui ne dépend que de notre attitude bien plus que notre aptitude qui, elle, demeure présente et accessible. Notre part à l’édification des sociétés compte. Il suffit de s’en apercevoir. Il suffit d’admettre qu’on est cette pièce manquante au bon fonctionnement de l’appareil-monde ou l’appareil-société.

Dans le livre, à plusieurs endroits, on remarque une interpellation divine de ce qu’est la condition de l’homme. Elle invite donc les lecteurs à puiser au plus profond de l’âme pour faire ressurgir l’intrinsèque qui demeure une habileté propre à tout humain.

3- Saint-Apôtre Malanda :

Juriste congolais et amoureux de la littérature.

Je me suis délecté de votre essai en le lisant avec passion et intérêt. Il est une contribution à un épanouissement identitaire et met en évidence la construction de soi et de sa destinée, il permet au lecteur, d’appréhender avec singularité le fait que chacun de nous a réellement une richesse (potentiel) intérieure, et il revient à chacun de nous de se l’approprier.

Ce livre, témoigne de votre attachement à aider chaque lecteur à avoir une perception pragmatique et sans complexe sur lui même, sur sa relation avec lui même, et aussi sur sa relation avec le monde qui l’entoure.

De plus, votre sens de l’écriture est une conjugaison des mots qui nous parlent et, le traitement de la thématique sur L’HOMME, permet l’ouverture d’une réflexion sur ce que nous sommes, sur notre mission en vue de nous réaliser pleinement.

J’ai retenu quelques citations, je peux citer entre autres :

« Connaître son identité est la meilleure clé pour une vie épanouie. » (Page 15)

« Il arrive dans la vie des petits instants où l’on est convaincu que nous nous définissons de l’intérieur comme des portions rapprochées de tout ce qui nous entoure. » (Page 17)

« Il faut quelques fois une graine de folie pour arriver à la construction des choses nouvelles. » (pages 68)

« Chaque être humain est appelé à être utile avant de se faire servir par la vie (Pages 61). Nous représentons un but, un objectif et une vision… »

Merci beaucoup pour ce don fort utile, permettez moi de vous souhaiter une bonne continuation.

 

J’espère que ces trois avis vous ont donné une idée sur cet ouvrage vendu à 7€ via www.franckcana.com (livraison partout dans le monde). Au Congo, il coûte 5.000 frs aux librairies suivantes : Les dépêches de Brazzaville et la FNAC.

N’hésitez pas de me faire un retour de lecture à votre tour !

 

 

                                                                                                                                                              Juvénale OBILI

2 thoughts on “Nous avons lu ON EST TOUS QUELQU’UN de Juvénale OBILI : avis et partage.”

  1. John Hosni MOUKASSA NGOULHOUD

    Je suis personnellement ravis par ton accomplissement au travers de cet essai.

    Continue à faire du bon travail ! Le Congo rêve de trouver des auteures comme toi, pour être compter parmis les plus grands écrivains de demain. Félicitation pour ton dévouement et ta pertinence.

    C’est incroyable de te voir constamment placer la barre haut dans tout ce que tu entreprend et fait, cela est le cas pour cette œuvre.

    Tu  es une source d’inspiration pour moi, qui est aussi écrivain, dans l’ombre, et qui va publier bientôt mon premier livre s’il plaît à Dieu. Ta performance exceptionnelle  contribue à faire grimper mon talent de ce que je m’inspire beaucoup de toi. Je t’en remercie !

    Enfin ! Je tiens à te féliciter et à reconnaître l’immense succès dans la littérature qui t’attend à  l’avenir !

    Au plaisirs de lire ta prochaine publication.

    Que Dieu te benisse richement.

    1. Juvénale OBILI

      Merci beaucoup pour ces mots 🙏🙏🙏.
      Je te souhaite plein succès dans tes projets littéraires ! Pour avoir parcouru un de tes manuscrits, je peux croire fortement que la littérature congolaise a encore de beaux jours devant elle. Courage !

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